Le vin avec modération protège du cancer. 

Informer d’abord les jeunes : pourquoi les alcools forts sont mauvais pour la Santé et pourquoi il faut apprendre à boire intelligemment du vin.

Vous remarquerez d’abord l’énorme disproportion entre les publicités très bien présentées à destination des jeunes et de leurs fêtes. Toutes poussent à consommer ces boissons toniques, dites énergisantes. Elles sont hyperdangereuses du fait de leur apport excessif en sucres et produits stimulant excessivement le système nerveux, caféine et taurine.

En 2013 Familles de France avait  communiqué sur leur nocivité. En parallèle vous retrouvez les publicités des alcools forts. Or les premières addictions, celles aux boissons ”toniques” conduisent à la consommation des secondes. En effet l’alcool n’est qu’un sucre fermenté[4] très concentré dans les alcools forts. La fermentation transforme 4 Calories glucidiques en 7 calories alcooliques !

Nous ajoutons à ces addictions le lactoolisme[1] qui commence à être reconnu. Il inonde le tube digestif et l’organisme d’un excès de calcium, – 3 à 4 fois trop – et aussi de lactose à forte dose dont le goût sucrant est faible, ce qui fait que l’on n’est pas conscient de consommer trop de sucres. Lait de vache, yaourts, fromages, crèmes glacées.. y contribuent largement. Nous complétons avec le pain blanc qui fera l’objet d’une autre lettre.

Si l’organisme n’a pas vraiment besoin de ces Calories ou ne les brûle pas, elles sont stockées sous forme de gras dans le foie d’abord (foie gras ou stéatose hépatique), puis les muscles, sous la peau et chez les femmes dans les seins et  la périphérie des hanches, chez les hommes dans le bassin et la ceinture abdominale.

Comme pour le tabac, la dépendance est plus grave chez les femmes que chez les hommes. En effet à consommation égale, le corps féminin est plus rapidement fragilisé du fait de ses capacités respiratoires et hépatiques qui sont la moitié de celles des hommes.

Ainsi faut-il réduire de manière drastique toutes les publicités qui poussent à consommer ces boissons tonico-toxiques et proposer une consommation de vin intelligente, modérée qui soit agréable et orientée vers la santé. Les jeunes en sont capables si on leur fait passer les bons messages.

L’obsession alcoolique doit cesser. Elle doit être centrée d’abord sur les excès de sucres (produits sucrés et sucres cachés) en excès, qui conduisent directement aux alcools forts. Il faut promouvoir le sport actif et la réduction des consommations de télé, jeux vidéo et autres addictions inconscientes. Une saine activité physique voilà l’avenir[2] à tous les âges de la vie.

Vin et santé : le French paradox

Les vins ont plus de mille constituants. Nous verrons les plus importants. L’eau d’abord 85 à 90% d’un litre de vin. Cela permet de comprendre qu’il n’est pas logique de mélanger le vin et l’eau, sauf le nuage de vin chez l’enfant au-delà de 10 ans en lui expliquant pourquoi tant qu’il est petit.

Chez l’adulte notre collègue le Pr Serge Renaud (1927-2012) a été le premier à découvrir le French paradox[3], en démontrant que la mortalité cardio-vasculaire est relativement plus basse en France alors que « le régime alimentaire contient beaucoup trop de graisses saturées (viandes rouges et charcuterie) et que les concentrations sanguines en cholestérol sont similaires à celles que l’on trouve aux USA ou en Angleterre. »

Serge Renaud et ses collaborateurs ont montré que la cause de ce paradoxe était à rechercher dans la consommation de vin. Dans une publication ultérieure, ils ont démontré sur une cohorte de 36 000 personnes qu’une consommation modérée de vin était associée à une nette diminution de la mortalité par hypertension.

Pour la collaboratrice de Serge Renaud, le Dr Dominique Lanzmann-Petithory, gériatre, docteur en épidémiologie de la nutrition, « l’effet négatif de l’alcool contenu dans le vin, bien réel – quand il est consommé en excès –  est plus que compensé par l’effet positif des nutriments contenus dans le vin. »

Le polyphénol le plus connu le Resvératrol, est un puissant antioxydant, anti-vieillissement présent dans la peau du raisin est ensuite dans le vin rouge.

Il est présent dans le vin rouge au taux de 6 à 60 mg par bouteille selon les crus. Chez la souris ce polyphénol est actif à la dose de 2,5 mg/kg/jour contre le diabète de type 2 (Cell Metabolism oct. 2007, vol. 6, pp. 307-319). Pour obtenir un effet équivalent chez l’homme, une dose de 15 mg de Resvératrol par jour devrait être suffisante, ce qui correspond à consommer, un verre de vin à chaque repas, soit 250 ml au total par jour.

Le Resvératrol est déjà dans la peau du raisin, plus présent dans les vins rouges (2mg/l) que dans les blancs (0,2mg/l). Son pouvoir antioxydant est 20 fois supérieur à celui de la vitamine E, il réduit le mauvais cholestérol (LDL), inhibe l’agrégation des plaquettes avec un effet plus temporaire que l’Aspirine comme fluidifiant du sang.

Il aurait des effets anti-cancer in vitro sur des tumeurs expérimentales, et même anti-estrogéniques, mais in vivo certaines études épidémiologiques ont montré qu’un seul verre de vin augmenterait les risques de cancer du sein. En réalité ce qui est étonnant, ces études ne cherchent pas à interroger les femmes à propos de leurs consommations hormonales qui sont directement et principalement en cause. Là encore les lobbies des hormones sont encore trop puissants.

Paradoxalement, on peut considérer le Resvératrol comme un pesticide naturel produit par le raisin pour se protéger contre bactéries et champignons (mildiou) et aussi sous l’effet du stress. Nous verrons le même phénomène du pesticide naturel avec l’huile d’olive qui contient d’autant plus de polyphénols que l’olivier est stressé par le manque d’eau et la forte chaleur.

La ”Rutine” est un autre polyphénol. Il participe à la contraction de la musculature lisse des colons et du rectum et ainsi à l’avancée des matières avant leur évacuation. Pas cher et plus agréable que les traitements modernes de la constipation. Du temps du Cardinal de Richelieu, le verre de Médoc était sa tisane !

La Quercétine est un polyphénol antioxydant de la famille des flavonoïdes. C’est un des composants actifs de l’ail. On en retrouve également dans les câpres, les choux (de toute sorte), les baies, le raisin, les haricots verts, le thé, les oignons (rouges), les pommes et le sarrasin. Le vin rouge contient quelques dizaines de mg/l, suivant les cépages et la macération. La quercétine comme complément alimentaire est efficace dans le traitement de la prostatite chronique, par son rôle anti-inflammatoire et antioxydant.

Deux sortes de constituants anti-alcool participent à la métabolisation de l’alcool la thiamine ou vitamineB1 et les autres vitamines du groupe B d’autre part qui modulent les effets de l’alcool. Dans les cas de sevrage alcoolique et en particulier de delirium tremens, on ajoute aux traitements la vitamine B1 et en plus la B6 et la PP (B3) qui lorsqu’elle manque donne des troubles de la mémoire.

L’étonnant taux des acides aminés essentiels 

Il est intéressant enfin de signaler son apport en acides aminés essentiels, à des taux très proches de ceux observés dans le sang humain. Je fais remarquer que les 4 éléments C (carbone), H (hydrogène), O (oxygène) et N pour l’azote, symbolisent biologiquement la vie humaine. Ils sont présents dans les acides aminés essentiels spécifiques de l’homme qui sont les chaînons constitutifs des protéines vitales. Ces acides aminés essentiels – que l’on ne peut pas se procurer autrement que par l’alimentation – sont au nombre de 8 et curieusement aux mêmes taux dans un litre de vin rouge que dans un litre de sang humain.

Selon Huysmans (1848-1907) dans L’Oblat : « YHWH, Dieu n’a pas trouvé de plus auguste matière pour la transformer en son sang. »

Taux des 8 Acides aminés essentiels (mg/l) dans le Vin et le Sang humain

Les 8 Acides

Aminés Essentiels

VIN rouge à 12o SANG humain
Thréonine 16,4 9-36
Valine 21,7 19-42
Méthionine 6,2 2-10
Tryptophane 14,6 4-30
Phénylalanine 25,5 7-40
Isoleucine 12,4 7-42
Leucine 32,2 10-52
Lysine 51,7 14-58

Dans un verre pas plus de calories que dans une pomme : 50 Calories

La minéralité des vins qui donne les arômes, toutes les touches olfactives et gustatives

Je rappelle l’importance du maintien et de l’entretien du goût et de l’odorat qui lorsqu’ils faiblissent sont les premiers signes des maladies neurodégénératives, parkinson et Alzheimer en premier. On retrouve l’intérêt du bon vin pour éviter ces maladies.

Les minéraux (jusqu’à 5g par litre)                      

Le calcium pour les os (80mg/l) ; le potassium (jusqu’à 1gramme par litre, plus dans les rouges que dans les blancs (4) pour le cœur ; le magnésium (60 à 150 mg/l) pour les muscles ; le sodium (10 à 40 mg/l) plus concentré dans les vignobles de bords de mer.

Les oligo-éléments

Les vins issus de l’Agriculture conventionnelle (AC) montrent un contenu en fer (10 à 20mg/l) légèrement supérieur (écart de 23 %) à celui des vins issus de l’Agriculture Biologique (AB), mais ils contiennent moins de cuivre (écart de 74 %) que les vins AC. Il faut ajouter comme cofacteurs de réactions enzymatiques : Silice-Soufre-Manganèse-Zinc- Chrome (avec le vieillissement du vin) et Iode des bords de mer.

Les effets du vin dans notre organisme

Les conséquences immunitaires de 500ml de vin par jour (5 verres de vin) (5) à 12° pendant deux semaines

Le test a été réalisé par une équipe allemande de Karlsruhe chez 24 hommes âgés en moyenne de 30,6+- 1,4 ans et pesant 79,7+-1,4kg consommant pendant deux semaines. Les auteurs ont recherché les conséquences sur le système immunitaire avec les paramètres suivants (pour les spécialistes) : activité phagocytaire de globules blancs neutrophiles et monocytes, production de TNF alpha, inteleukine 2 et 4, TGF bêta, prolifération lymphocytaire, activité des natural Killers (NK) et pourcentage des lymphocytes apoptotiques. Ils n’ont pas trouvé de perturbations significatives, et concluent évidemment qu’on ne peut extrapoler ces résultats sur des périodes plus longues.

Comme apéritif, les vins doux peuvent ouvrir l’appétit, créant une certaine salivation avec la sécrétion de ptyaline ou amylase, on dit que l’eau vient à la bouche.  Cette enzyme transforme l’amidon en dextrine, en maltose et glucose. C’est pour cette raison qu’il est bon d’ajouter à l’apéritif  quelques éléments à croquer.

Le vin consommé au milieu ou en fin de repas facilite la digestion des repas gras 

Le vin surtout rouge est diurétique et antiseptique urinaire. Il a des  vertus antibiotiques en particulier contre les colibacilles, qui peuvent venir dans le système urinaire par le cycle entéro-rénal en particulier chez les personnes constipées chroniques.

Le vin par son polyphénol la ”rutine” qui facilite la contraction intestinale peut éviter la constipation, si on associe à l’alimentation les fibres des fruits, légumes et légumineuses cuites al dente.

Le vin agit sur la sphère mentale ce que résume François Rabelais : « Le jus de la vigne clarifie l’esprit et l’entendement, chasse tristesse, donne joie et liesse.. »

Ainsi avec le vin consommé modérément, les papilles se régalent, l’estomac s’allège, le cerveau se libère, le cœur se renforce, le foie se protège, les articulations se fortifient, les reins et la vessie s’inondent, les colons et le rectum se libèrent de leurs déchets, quelle économie pour la Santé.

« Ce n’est pas juste exprimer son  goût et dire que c’est plus ou moins bon. C’est aussi écouter une histoire, un chant secret, parfois rustique, parfois élégant, toujours authentique, celui qui aidé la Vigne à bien construire son raisin. C’est elle la Musicienne ; vous les vignerons ne pouvez être que chefs d’orchestre. » Nicolas  Joly[6]

OUI les alcools et le vin en trop grande quantité sont néfastes pour la Santé.

Évidemment le foie est le premier touché avec la cirrhose qui peut se transformer en cancer du foie.

Le toxique dans les boissons alcoolisées, c’est l’éthanol (alcool). L’aura bénéfique des antioxydants du vin est indemne côté cardiovasculaire, mais ils ne font pas le poids côté cancer, en regard de la force de frappe de l’éthanol. Lequel se transforme dans l’organisme en molécule cancérogène, l’acétaldéhyde, et entraîne des réactions chimiques altérant l’ADN.

Avec l’Institut national du cancer (Inca) nous sommes d’accord : « l’alcool agirait comme un solvant au contact des muqueuses (bouche, pharynx, larynx, œsophage) et augmenterait ainsi leur perméabilité aux cancérogènes, tel que le tabac. »  De combien grimpent les risques ? De 168% pour la bouche, le pharynx et le larynx ; de 28% pour l’œsophage ; de 10% pour le sein et de 9% pour le côlon-rectum.

Mais ce que l’Inca oublie de dire c’est que l’alcool et le tabac sont devenus les causes secondes des cancers de la zone ORL, après les infections sexuellement transmissibles du papillomavirus que l’on retrouve dans près de 70% des cancers ORL.

Concernant le cancer du sein, l’alcool élèverait les taux d’hormones stéroïdes dans le sang et stimulerait les récepteurs hormonaux, facteurs susceptibles d’intervenir dans la maladie. On a fait peur aux femmes avec le verre de vin, mais ce qu’on ne leur dit pas, c’est que l’alcool est dangereux quand il s’associe aux trop nombreuses et longues consommations de pilules ou de traitement hormonal substitutif à la ménopause.

Être clair sur la dose utile à la santé : la modération c’est un verre de bon vin à la fin de chaque repas pour votre santé

Ce que conseille l’OMS

Elle propose une dose maximale pour l’homme deux verres et pas trois et un seul pour les femmes. Nous sommes en accord avec ces conseils qui s’ils étaient bien présentés éviteraient les 4 millions d’adultes qui dépassent largement ces repères.

Le syndrome du mal à la tête (The Red Wine Headache syndrome)

Ce sont les sulfites qui en sont responsables,  excellent conservateur le SO2, avec des maximum 160mg/ et moins de 100 mg pour les vins Bio. Les taux sont réduits très fortement si le nettoyage est minutieux lors des vendanges.

D’ici 2018, la viticulture française devrait réduire de 50% l’utilisation des pesticides. Les bouteilles doivent avoir sur l’étiquette la mention « Contient des sulfites » si le taux est supérieur à 10mg/l, mais la mention « Sans sulfites ajoutés » a été proposée par les professionnels.

Pourquoi à la fin du repas

Ce conseil est utile surtout aux femmes, car le vin pris en début de repas est facilement et rapidement absorbé par la muqueuse de l’estomac et passe vite dans le sang, créant un flush, c’est-à-dire une vasodilatation au niveau du visage et parfois un petit trouble semblable à une mini-ébriété qui peut-être gênant. C’est la libération d’un neurotransmetteur qui en est responsable.

Aussi il faut conseiller à ces dames qui parlent souvent d’allergie de boire leur verre de vin à la fin du repas, comme Georges Sand entre la poire et le fromage.

La nutrition méditerranéenne efficace contre les risques cardiovasculaires et pour la prévention des maladies neurodégénératives et peut être des cancers

Le rôle cardio-protecteur est reconfirmé par la 3ème étude  nutritionnelle NHANES III (Third National Health and Nutrition Examination Survey) publiée en 2010 dans Atherosclerosis (7) valorise la « Mediterranean diet ». Cette étude a suivi 33.994 personnes et démontre une fois de plus la réduction des risques athéro-thrombotique, cardiovasculaire et cérébraux.

Contre Alzheimer, Parkinson, SEP et SLA, et pour la Santé en général, restez à un verre de vin à la fin de chaque repas et délaissez les alcools forts réguliers. Mon collègue le Pr Jacques Touchon, ancien Doyen de la Faculté de médecine de Montpellier, neurologue réputé, affirme que le seul ”médicament” utile face au début d’une maladie neuro-dégénérative est le verre de bon vin rouge consommé modérément.

A l’inverse, on sait maintenant, par une étude menée chez 6500 adultes auxquels on a fait passer deux fois par an entre 1996 et 2010 des tests de connaissance et publiée dans The American Journal of Geriatric Psychiatry que l’abus d’alcool autour de la cinquantaine, peut avoir de mauvaises répercussions à un âge avancé. Ce sont des troubles sérieux des capacités de mémorisation.

Associé au tabagisme, les excès de vin comme d’alcools forts peuvent faire des ravages : les risques de maladie de Parkinson sont, comparés à celui des non consommateurs, multipliés par 5,6 ; pour la maladie d’Alzheimer par 2,4 ; pour les tumeurs cérébrales et de la vessie par 2.

Contre le cancer

Le Dr Lanzmann-Petithory recherche les relations entre la consommation de différentes boissons alcoolisées (vin, bière, alcools forts, selon la dose), et les risques des principaux cancers sur une population de l’Est de la France de 100 000 sujets suivis depuis 1978.

« L’analyse de notre cohorte a pour la première fois démontré que le vin, consommé à la dose de 1 à 3 verres par jour chez l’homme, et seul le vin parmi les boissons alcoolisées, était associé avec une baisse de 20 % de la mortalité par cancers. Ces résultats ont été confirmés au Danemark. » Elle ajoute « Les effets protecteurs du vin contre le cancer pourraient être liés à l’action de ses composés phénoliques, comme le transresvératrol, une molécule qui agit sur les différentes étapes de la cancérogenèse et sur laquelle une partie de notre équipe travaille. »

Croyants ou incroyants le vin à doses modérées n’a que des qualités

Les trois religions monothéistes donnent au vin une place d’honneur. L’Ancien Testament propose le vin la première fois à Noé pour se remettre des émotions du déluge ; le Christ transforme l’eau en un vin délicieux et nous laisse le vin nouveau ; et six siècles plus tard, le Prophète voit des fleuves de vin au Paradis d’Allah : «Il s’y trouvera des ruisseaux d’un lait au goût inaltérable, des ruisseaux de vin, volupté pour les buveurs, des ruisseaux de miel clarifié …» (Coran Sourate 47, verset 16).

Le vin coule au Ciel et sur la terre ; dans la Loi, les psaumes (80/9) et les Prophètes (Is. 5), la vigne symbolise le peuple d’Israël, choisi, planté, soigné, choyé par Dieu; et le Seigneur, maître de la vigne, se réjouit quand le vin est abondant (Mt. 21-37 et Jn. 15/1).                                                                                                       Une nouvelle béatitude : « heureux celui qui boit un verre de vin à chaque repas…» tonique, eupeptique, régulateur du transit intestinal, diurétique, bactéricide, antiallergique. C’est donc avec raison que Paul de Tarse écrit à Timothée (1re épître, 5/23) : « Cesse de ne boire que de l’eau. Prends un peu de vin à cause de ton estomac et de tes fréquents malaises. »

Concluons avec Hippocrate qui écrivait 500 ans avec JC : « Le vin est une chose merveilleusement appropriée à l’homme si, en santé comme en maladie, on l’administre avec à-propos et juste mesure, suivant la constitution individuelle ».

Mieux vaut 2 ballons de vin par jour que le vaccin contre la grippe de l’année précédente, contre le virus de l’Herpès, contre les aphtes qui traduisent une baisse des défenses immunitaires. Messieurs les psychiatres n’oubliez pas que le verre de vin est le plus inoffensif des tranquillisants, un ”créateur de fête”, un ”lubrifiant social”.

Ainsi nous pouvons conclure avec Pline l’ancien qui affirmait déjà en l’an 79 de notre ère : « Le vin, à lui seul est un remède ; il nourrit le sang de l’homme, il réjouit l’estomac et amortit chagrin et souci… »

[1]  Officiellement plus de deux verres de lait, de yaourts ou de portions de fromage par jour augmentent les risques de cancer de la prostate, mais aussi du sein, d’autant plus vite que sont associées les consommations d’hormones exogènes (pilules + traitement hormonal de la ménopause).

[2] Chaque semaine : 5 fois trente minutes d’activité (marche rapide ou nordique, vélo…) ou 3 fois vingt minutes à un rythme plus intense (jogging, piscine avec de grandes longueurs …).

[3] En 1991, il est invité sur aux USA sur la plus grande chaîne CBS News pendant une heure. Il expose sa découverte du French Paradox « les Français ont des risques statistiques de maladie cardio-vasculaire 3,5 fois inférieurs aux Américains grâce à leur consommation modérée d’un à trois verres de vin rouge par jour, riche en antioxydant, en dépit d’une consommation équivalente de graisses saturées ». Ces déclarations ont un grand impact en Amérique du Nord et en Asie et stimulent la communauté scientifique internationale pour des recherches supplémentaires sur ce sujet. Les exportations de vin français quadruplent aux États-Unis.

[4] Jusqu’à 2g dans les Sauternes

[5] Daily moderate amounts of red wine or alcohol have no effect on the immune system of heathy men – European Journal of clinical nutrition 2005 ; 58, 40-45 – B Watzl & all.

[6] La Vin du Ciel à la Terre  – la viticulture en Biodynamie – Ed. Sang de la Terre 2008

[7] J Atheroscler Thromb 2010;17:12-20

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Rose*