Le Lait maternel, un trésor inestimable et gratuit : le premier vaccin de bébé
Le lait maternel est équilibré et couvre la totalité des besoins nutritionnels des bébés jusqu’à 6 mois, la moitié de leurs besoins entre 6 et 12 mois, le tiers la 2 -ème année, leur apportant tous les nutriments essentiels pour une croissance parfaite.
Le lait maternel est l’aliment idéal pour le nouveau-né et le nourrisson.
Mais, au-delà des composants nutritionnels, nous verrons que le lait maternel est un trésor renfermant de très nombreuses substances bénéfiques à la santé de l’enfant.
Le lait maternel est le meilleur vaccin pour les nourrissons.
Il contient des anticorps et des substances actives contre de nombreuses maladies infantiles ;
Les pédiatres hospitaliers qui s’occupent des prématurés en néonatologie privilégient le lait maternel pour nourrir ces bébés si fragiles.
Ils considèrent le lait maternel comme un médicament qui leur permettra une croissance harmonieuse et préviendra une des principales complications des prématurés, l’entérocolite ulcéronécrosante.
De plus en plus d’études prouvent que le lait maternel est non seulement protecteur à court terme mais aussi à long terme :
En effet, l’allaitement s’avère être un facteur de prévention de l’obésité de l’enfant et de l’adulte et donc des maladies qui en découlent, le diabète type 1, les maladies cardiovasculaires, la régulation hormonale et métabolique, les allergies, l’hypertension artérielle …
Et bien sûr, son apport sur la relation mère enfant est indiscutable.
Le lait maternel est également protecteur pour la mère contre les cancers de l’utérus, des ovaires et du sein
1. Les premiers jours
C’est la tétée qui déclenche la production de lait.
La tétée va envoyer un signal nerveux au cerveau qui ordonne à l’hypophyse de fabriquer 2 molécules hormonales :
- – La prolactine qui va stimuler la production du lait,
- – L’ocytocine qui aidera à éjecter le lait des glandes mammaires et intensifiera le lien mère enfant.
Les pleurs du bébé déclenchent souvent l’éjection du lait traduisant ainsi la forte relation psychologique même à distance entre la maman et le bébé.
2. Le colostrum, le premier lait
Avant l’ère des antibiotiques, le colostrum des vaches était utilisé comme antibiotique dans diverses infections !
Le colostrum excrété les premiers jours est souvent appelé le premier vaccin du bébé.
Le colostrum est particulièrement riche :
1) en substances immunitaires,
- * Anticorps (AC) maternels dépendant des agents infectieux auxquels la mère a été exposée durant son existence soit naturellement soit par les vaccinations,
- * cellules immunocompétentes, lymphocytes, macrophages, polynucléaires.
On a constaté que certaines de ces cellules, lymphocytes maternels par exemple, contenus dans le colostrum, peuvent passer dans la circulation sanguine de l’enfant.
Les premiers jours après la naissance la muqueuse intestinale du bébé est encore perméable et laisse passer certaines grosses molécules.
Elles pourront alors, avec toutes les autres substances immuno-actives contenues dans le lait maternel, activer le système immunitaire de l’enfant, qui est très immature à la naissance.
2) en protéines (42g/l), le colostrum contient 4 fois plus de protéines que le lait mature, il y a moins de caséine mais 2 à 5 fois plus de protéines aux propriétés immunitaires.
Les cytokines du colostrum ont un impact anti-inflammatoire et immunosuppresseur, qui protègera l’enfant vis-à-vis de réactions inflammatoires indésirables.
3) en sels minéraux,
4) en vitamines (2 à 10 fois plus de vitamines liposolubles, A, E, K, caroténoïdes que dans le lait mature)
5) en enzymes,
6) en hormones et facteurs de croissance qui vont stimuler la synthèse protéique et faciliter l’implantation des bonnes bactéries au niveau de la muqueuse intestinale, source du premier microbiote intestinal du bébé.
7) Son taux d’acides gras à courte chaîne est plus bas, tandis que celui du cholestérol et des acides gras à longue chaîne est plus élevé que dans les lipides du lait mature.
Le profil des acides gras du colostrum (comme celui du lait mature) varie selon les apports alimentaires maternels (de loin le facteur le plus important), la parité, la durée de la grossesse, et les réserves maternelles.
Il est donc conseillé à la mère de consommer des petits poissons gras riches en oméga 3, d’arroser ses salades d’huile d’olives (acides gras oméga 9) et d’huile de colza (oméga 3).
Le colostrum va être produit pendant quelques jours puis sera remplacé progressivement par le lait maternel mature.
3. Composition du lait maternel (lm) mature
Il est constitué entre 85% et 90% d’eau, il est donc inutile de donner de l’eau les 6 premiers mois sauf en cas de grosse chaleur ;
1. Les protéines
Il y en a beaucoup moins de protéines que dans le colostrum, entre 8 à 12g/l, 3 à 4 fois moins que dans le lait de vache ;
En effet, le nouveau-né a une immaturité rénale et hépatique et cette faible teneur est parfaitement adaptée ;
Dans le lait maternel, il y a plus de 40 enzymes, dont les protéases, qui découpent les protéines dans la glande mammaire débutant ainsi la digestion et libérant de très nombreux peptides fonctionnels, tout de suite utilisables.
Les protéines sont ainsi prédigérées ;
Il y a 2 types de protéines :
a) LES CASÉINES, représentent 40% des protéines contre 80% dans le lait de vache (il y en a beaucoup trop dans le lait de vache)
Les micelles, groupes de molécules de caséine, sont de petite taille dans le lait maternel, cela favorise une vidange gastrique plus rapide (60 à 90 minutes contre 3h avec les préparations pour nourrissons (PPN)) ;
Les micelles du lait de vache sont plus grosses, et de plus, elles sont antigéniques et sont fréquemment à l’origine de troubles digestifs, d’intolérances, de dermatite, d’eczéma, voire d’allergie aux protéines du lait de vache.
- b) LES PROTÉINES du lactosérum sont des protéines solubles, elles représentent 60% des protéines du lait maternel, elles apportent beaucoup de substances anti-infectieuses et favorisent la digestibilité.
On va retrouver :
- ✔ L’alpha-lactalbumine est productrice de lactose qui est nécessaire à la construction du cerveau humain ;
- ✔ La lactoferrine, c’est la deuxième protéine la plus abondante dans le lait maternel.
La lactoferine a une action importante pour lutter contre les infections grâce à ses propriétés antivirales et antimicrobiennes et participe à l’équilibre du microbiote de bébé. Elle capte le fer sérique nécessaire au développement de certaines bactéries, et semble capable de reconnaitre les bactéries pathogènes et de les tuer ;
- ✔ Le lysozyme est une glycoprotéine dont le rôle est la destruction bactérienne, son taux dans le lait augmente avec le temps ;
- ✔ Des immunoglobulines qui sont des anticorps (AC), en particulier les IgA sécrétoires qui sont les AC les plus abondamment sécrétés par l’organisme, permettant de réguler la diversité de la flore et d’éviter la croissance des pathogènes.
- ✔ Des cellules immunocompétentes, macrophages, polynucléaires, lymphocytes
- ✔ Des cellules souches
Le lait maternel est une source riche de cellules souches mésenchymateuses multipotentes capables de se transformer, selon les besoins de l’organisme, en cellules appartenant à différents tissus ou organes, en particulier en cellules immunitaires.
Les cellules souches du lait maternel survivent dans l’intestin du nouveau-né et traversent sa paroi intestinale pour entrer dans la circulation sanguine.
Elle agissent sur la réparation et la régénération tissulaire par différents mécanismes allant du remplacement cellulaire à la modulation des réponses immunitaires et inflammatoires.
- ✔ Des hormones, thyroxine, insuline, prostaglandine qui protègent le métabolisme et favorisent la maturation du système immunitaire.
Certaines hormones vont réguler l’appétit, d’autres le sommeil, d’autres favoriseront la relation mère bébé ;
Par exemple la cholécystokinine favorisera la satiété et l’endormissement du bébé en fin de tétée ;
- ✔ La neuréguline-4, seulement présente dans le lait maternel, protectrice contre la destruction intestinale (entérocolite du prématuré) ;
- ✔ Le LM est 5 à 10 fois plus riches en Acides Aminés essentiels que les PPN en particulier, taurine, cystine, glutamine et glutamate, ces 2 derniers ayant un rôle trophique sur les muqueuses intestinales ;
Le lait maternel est également dépourvu de beta lactoglobuline, une protéine très impliquée dans les allergies ;
2. Les lipides
C’est la principale source d’énergie, ils représentent 38g/l ;
Une enzyme, la lipase contenue dans le lait maternel et dans la salive du bébé permet une meilleure digestibilité des graisses.
Les acides gras essentiels sont nécessaires pour le développement cérébral et neurosensoriel ;
Ils se convertissent en acides gras polyinsaturés (AGPI) à chaine longue, oméga 6, et oméga 3, le DHA principalement ;
Les AGPI à longues chaines du lait maternel viennent, certes de l‘alimentation, mais également des réserves maternelles.
Il semble, d’après des chercheurs, que le corps des femmes se préparent dès l’enfance à la reproduction, aux grossesses, ainsi, la graisse des hanches, des fesses, du haut des cuisses, appelée graisse glutéofémorale est très riche en AGPI, oméga 3, oméga 6.
Ces AG vont permettre le développement cérébral et oculaire du fœtus pendant la grossesse et cela va continuer pendant l’allaitement toute la première année
Il y a aussi beaucoup de cholestérol dans le lait maternel, composant essentiel à la croissance, la multiplication et le maintien des cellules nerveuses en particulier, cet apport élevé permettrait une meilleure capacité à métaboliser le cholestérol plus tard ;
3. Les glucides
- ✔ Le lactose représente 85% des sucres du LM, 80g/l, il va apporter l’énergie nécessaire à la croissance du bébé, il favorisera une flore intestinale spécifique de bifidobactéries et également l’absorption du calcium ;
Le lactose va être scindé par une lactase en glucose, qui donnera l’énergie nécessaire pour l’activité physique et en galactose pour le développement du cerveau
- ✔ Les oligosaccharides sont des sucres complexes spécifiques du lait humain, il y en a plus de 200 dans le LM;
Ils favorisent l’installation d’une flore intestinale spécifique et inhibe l’implantation des germes pathogènes ;
Les oligosaccharides du lait maternel vont permettre également le développement et la fabrication de biofilms pour faciliter l’adhésion des bonnes bactéries à la paroi intestinale ;
Les oligosaccharides ne sont pas digestibles, ils sont utiles avant tout aux bactéries, ce sont des prébiotiques de grande qualité pour créer et entretenir le microbiote intestinal.
Sans eux, les bonnes bactéries du tube digestif ne survivraient pas.
4. Les enzymes
Protéases, lipases, amylases favorisant la digestion des protéines, graisses et amidon ingérés par le bébé, au total il y a plus de 40 enzymes dans le LM ;
Ces enzymes sont absentes des préparations pour nourrissons.
5. Les sels minéraux
Une faible teneur en sels minéraux, 2,5g/l, permet de ne pas surcharger les reins immatures du nouveau-né ;
✔ Du sodium qui protège contre la déshydratation ;
✔ Du calcium qui est 4 fois moins dosé que dans le lait de vache mais mieux assimilé grâce à la teneur élevée en lactose et à la bonne proportion calcium-phosphore ;
✔ Du fer, lié à la lactoferrine, absorbé grâce à la haute teneur en lactose et vitamine C, normalement, si l’allaitement est exclusif 6 mois et si la mère n’est pas carencée en fer, il n’y a pas besoin de supplémentation ;
✔ De L’iode et du fluor, et là encore si la mère n’est pas carencée, il n’y a pas besoin de supplémentation ;
6. Les vitamines
Le taux des vitamines contenues dans le LM dépend de l’alimentation de la mère :
✔ Vitamines hydrosolubles, la vitamine C
✔ Vitamines liposolubles, le taux est élevé au début puis diminue ensuite ;
- – Vitamine A, normalement présente en quantité suffisante,
- – Vitamine D, il y en a très peu dans le lait maternel, il faut supplémenter la mère et le bébé,
- – Vitamine E, qui est un anti oxydant, a un taux plus élevé dans le colostrum, Vitamine K, il y en a peu dans le lait maternel, d’où la recommandation de donner à la naissance une dose de vitamine K au nouveau-né,
Les vit B sont à supplémenter seulement si la mère est végétalienne ou végan, en particulier la vitamine B12 ;
7. Le LM contient également des bactéries
Le LM contient également des bactéries qui, avec celles récupérées sur la peau de la maman lors des tétées et celles récupérées lors de l’accouchement par voie basse vont rapidement coloniser les intestins du nouveau-né.
Ces premiers occupants ont une importance capitale pour le développement du système immunitaire.
Il y a un petit handicap pour les bébés nés par césarienne, ils n’auront pas bénéficié de l’ensemencement lors du passage par la filière maternelle, là encore, le contact peau à peau lors des tétées et la présence de bonnes bactéries dans le lait maternel permettront d’atténuer l’impact de la césarienne ;
Une fois implantées ces bactéries vont aider bébé à développer son système immunitaire et à digérer le lait.
8. Les facteurs de croissance
Ils sont absents des préparations pour nourrissons
Il y a 50 types de facteurs de croissance différents dans le lait maternel ;
Les facteurs neurotrophiques (au moins 7) sont très importants, pour le système nerveux central de bébé, pour la vue, le babillage, la compréhension de ce qu’on lui dit, la reconnaissance des personnes.
Ils ont une action trophique sur les muqueuses gastrique et intestinale, stimulent la fabrication de cellules immuno- compétentes, stimulent le développement de certains organes, foie, système nerveux…
Il y en a un, en particulier, un facteur de croissance nerveuse, qui est responsable non seulement de la croissance et de la multiplication des neurones mais il agit également sur les cellules du système reproducteur et il a des propriétés anti inflammatoires.
4. Variations de la composition et de l’aspect du lait maternel,
On dit généralement qu’il est plus aqueux pour satisfaire la soif du bébé au début de la tétée, et qu’il est plus riche en acides gras et glucides pour combler sa faim en fin de tétée, mais c’est à nuancer car le lait du début de la tétée est le lait qui est resté dans les canaux lors de la tétée précédente, il n’est pas forcément faible en matières grasses.
Il est vraiment impossible de doser la quantité de matières grasses absorbée lors d’une tétée, d’autant plus que l’on sait qu’une tétée de 5 minutes peut être aussi efficace qu’une tétée de 30 minutes …
C’est la courbe de poids et la satiété du bébé qui nous diront si l’allaitement se passe bien.
Pendant les périodes de fortes chaleurs, le lait est plus riche en eau pour bien hydrater le nourrisson.
✔ Dans les 1ères semaines
Le volume du lait maternel « mature » augmente ainsi que sa teneur en lactose alors que les oligosaccharides qu’il contient diminuent ;
Les sels minéraux diminuent de moitié ;
Les protéines sont divisées par 10.
La proportion de lipides double ;
La concentration en graisses est la variable la plus importante du lait maternel, en particulier l’acide gras DHA, dépendant de l’alimentation de la mère et de ses réserves ;
✔ Variations de la composition au cours de la journée
Selon les besoins énergétiques, nutritionnels, et psychologiques de l’enfant, et selon la santé de la mère, le lait maternel se modifiera.
Pendant la tétée, un peu de la salive du bébé est « ré-aspirée » dans les canaux lactifères de la mère, la composition de la salive va être analysée par l’organisme de la mère qui adaptera si besoin le lait produit ;
Par exemple, si le bébé démarre une infection, les tissus maternels, le système immunitaire de la mère, vont modifier la composition du lait, et produire des agents anti infectieux pour aider le bébé à lutter contre cette infection.
Ces modifications auront une influence directe sur la santé, le développement et le sommeil du bébé ;
Exemples :
→ Le taux de cortisol contenu dans le lait maternel est variable :
- – selon le moment de la journée, le matin le lait maternel contient plus de cortisol pour stimuler l’éveil et l’attention, au contraire, le taux baisse normalement en fin de journée,
- – selon les évènements de la journée, si la maman est stressée, contrariée ou si elle subit un vrai traumatisme, le taux du cortisol augmentera pour protéger l’enfant d’une éventuelle inflammation ;
Cette hormone vitale régule les réponses immunitaires, la réponse au stress, la capacité de guérison du corps, l’appétit, la tension artérielle, et d’autres fonctions encore ;
Sa structure lui permettant de traverser la barrière intestinale et la barrière hémato-encéphalique du nourrisson, le cortisol contenu dans le lait maternel aura donc un impact sur le fonctionnement global de l’organisme du nourrisson, sur son tempérament, son fonctionnement cognitif.
Il a été démontré que les enfants qui ont reçu un lait plus riche en cortisol de façon régulière, du fait des stress de la maman, auront des personnalités plus anxieuses, plus introverties, par contre ceux qui ont bénéficié d’un lait moins riche en cortisol, seront plus sociaux, plus détendus.
→ Le tryptophane, précurseur de la sérotonine et de la mélatonine, neuromédiateurs qui permettent l’apaisement de la fin de journée et la préparation au sommeil, est plus abondant dans le lait produit en fin de journée, ce lait nocturne va aider le bébé à réguler son cycle veille-sommeil ;
Cette modulation hormonale permet de synchroniser l’horloge biologique du nourrisson à celle de la mère…
→ Le lactose, le matin, le lait est plus riche en lactose pour l’énergie,
Le soir, le lait est souvent plus riche en lipides apportant une satiété plus longue, idéale pour la nuit ;
✔ Conservation du lait maternel :
Pour les mamans qui tirent leur lait il serait intéressant d’étiqueter le moment ou le lait a été tiré ;
Le lait maternel peut être conservé dans des récipients stériles :
- – Frais, hors du frigo pendant 4/5 heures
- – Frais, au réfrigérateur pendant 3 à 5 jours
- – Frais, congelé à -18° pendant 3 à 6 mois
Il sera décongelé en douceur sans le faire réchauffer à haute température
Mais la congélation entraine la perte de toutes les composantes cellulaires du lait frais et la concentration de certaines vitamines hydrosolubles diminue un peu.
En Résumé : L’Allaitement, un Investissement pour la Santé Future
Le lait maternel ne se contente pas d’apporter tous les nutriments nécessaires à une croissance harmonieuse de bébé, nous avons vu que les composants extra-nutritifs qu’il contient jouent un rôle très important sur de nombreuses fonctions de son organisme, en particulier sur la maturation de son système immunitaire et sur le développement de son cerveau.
Il y a d’énormes bénéfices à allaiter, des bénéfices qui sont dose-dépendants.
Plus longtemps l’enfant est allaité, plus l’allaitement aura un impact positif sur la santé de la mère et de l’enfant.
En effet, après la première année, les taux d’immunoglobulines et de protéines contenus dans le lait maternel vont augmenter ce qui confirme l’intérêt d’un allaitement prolongé en complément et soutien du système immunitaire de l’enfant en cours de maturation ;
Et on sait maintenant que l’allaitement est non seulement protecteur à court terme mais également à long terme ;
Il est donc essentiel que l’on puisse favoriser un allaitement prolongé pour les femmes qui le souhaitent, ce qui s’avèrerait un investissement pour la santé des générations futures.
Si les pouvoirs publics pouvaient répondre à ce souhait (en augmentant les congés maternité des femmes allaitantes)….
Dr Catherine Laurençon
Pédiatre homéopathe
* texte contrôlé et validé par le Pr Henri Joyeux