Voici 3 lettres successives qui peuvent vous aider, vous éviter les régimes, une ou des hospitalisations, des consultations inutiles, peut être même une opération, des regards malveillants.

Dans la première, vous allez comprendre ce qu’est votre surpoids, qui en est responsable dans votre alimentation et dans votre environnement et ses conséquences pour votre santé.
Dans la deuxième, quels sont les aliments ”obésogènes” et les régulateurs naturels de votre alimentation.
Dans la troisième, comment en finir naturellement avec surpoids et obésité.

COMPRENDRE POURQUOI SURPOIDS ET OBÉSITÉ et QUELLES SONT LES CONSEQUENCES ?

La preuve que la volonté ne suffit pas

Vous êtes d’autant plus faciles à comprendre, qu’on ne vous explique pas ce qu’est l’obésité, comment elle se construit, comment elle fonctionne, comment elle s’entretient et comment vous pouvez paisiblement sans vous stresser inutilement, parvenir à changer, à atteindre votre rêve : perdre ce poids qui vous empoisonne.
Les gourous sont nombreux sur le terrain du surpoids et de l’obésité et plus encore quand les beaux jours arrivent avec les plages où le regard des autres prend le dessus sur votre propre regard.
Nous ne citerons pas les régimes innombrables, en plus alléchants, qui vous sont proposés sur le net, à la télé par des pseudo journalistes médicaux, et dans les magazines santé ou people, sponsorisés par des marques de produits chers et inutiles. Ils font fondre votre portefeuille, plus vite que la masse graisseuse en excès.
Nul doute qu’on vous proposera bientôt avant l’intervention chirurgicale ”bariatrique”, pour vous réduire l’estomac, une pilule miracle, une manipulation chimique (1) des deux grands régulateurs appétit et satiété ou même un vaccin spécifique, unique au monde qui vous évitera toutes les maladies dont l’obésité.

En suivant les trois lettres sur ce sujet vous comprendrez qu’il n’est pas si difficile de perdre le poids en trop, parce que vous aurez compris :
 pourquoi tant de poids qui vous gêne et vous rend malade
de quoi est fait votre poids en excès
comment vous-même seul(e) ou accompagné(e), vous pouvez parvenir à perdre ce surpoids si problématique, avec un bon suivi par une ou un naturopathe, une ou un micronutritionniste, qui ait à la fois la connaissance et le bon sens.

Je ne peux vous conseiller les diététiciens des hôpitaux formatés par les lobbies de l’agro-alimentaire qui ont pénétré hôpitaux et cliniques avec leurs produits aux allégations nutritionnelles alléchantes, au minimum à moitié fausses, remboursés par la solidarité nationale de l’assurance maladie.
De même je ne peux vous conseiller le Plan National de Nutrition Santé (PNNS), lui aussi totalement manipulé, validé par des experts aux liens d’intérêts pas toujours signalés. Ce plan est financé indirectement par l’industrie, car notre Etat si mal géré depuis des décennies est surendetté et en faillite.

Un coût phénoménal qui arrange beaucoup de monde

Une blague d’abord qui peut vous être utile : « Quand les extraterrestres nous envahiront, ils mangeront les gros d’abord. » Voilà pourquoi ces lettres peuvent vous aider, vous-même et toutes celles et ceux qui en ont besoin.
En France, le coût pour la société est au minimum chaque année de 20 milliards d’€, même somme dépensée avec les excès d’alcool et de tabac.

Un tiers des Français, manipulés par l’industrie agro-alimentaire et par leurs publicités audio-visuelles, remplies d’allégations nutritionnelles au moins à moitié fausses, est concerné ; deux fois plus qu’il y a 20 ans.
Quant aux campagnes de prévention très coûteuses validées par des organismes dits de ”santé”, elles ne servent qu’aux publicitaires qui s’engraissent sur le dos des malades.
En termes économiques l’obésité représente dans le monde un coût de 147 milliards de dollars, qui comptent les coûts de pathologies dont elle est responsable et tout ce que l’on dépense pour s’en débarrasser, sans y parvenir vraiment.

Définissons et évaluons cette épidémie mondiale, celle qui vous atteint

Chacun connaît son poids idéal, celui de ses vingt ans. Pour l’homme, en kilogrammes, il s’agit du nombre de cm au dessus d’un mètre de sa taille, et pour la femme, le même nombre de centimètres de sa taille au dessus d’un mètre, moins 5 à 10.
Evidemment les spécialistes du problème – ça fait plus sérieux – ont tenu à évaluer en chiffre le surpoids et ont inventé l’IMC, c’est à dire l’Indice de Masse Corporelle ; une formule mathématique qui prend en compte le poids et la taille.
Sachez qu’elle est plus utile au médecin qu’au patient lui-même.

IMC = Poids / (Taille)²

L’IMC est normal de 18 à 25
Sont en Surpoids celles et ceux qui sont entre 25 et 30
L’Obésité est qualifiée au delà de 3

Ce calcul n’est valable qu’entre 16 et 70 – 80 ans.
Les personnes ayant un IMC inférieur à 18 vivent moins longtemps que celles qui sont entre 25 et 27. Un léger surpoids peut être utile, donc pas d’affolement.

Plus simple et à la portée de tous, est la mesure du tour de taille au niveau du nombril avec le mètre du couturier.

Idéalement, pour l’homme le tour de taille ne doit pas dépasser 100 cm.

Chez les hommes, le gras se rassemble au niveau du ventre, des épaules et de pseudo glandes mammaires.
L’obésité androïde est définie par un tour de taille supérieur à 102 cm.

Idéalement, pour la femme le tour de taille ne doit pas dépasser 90 cm.

Chez les femmes, le gras se stocke sous la ceinture, sur les cuisses, les hanches et les fesses, et après la ménopause dans les glandes mammaires.
L’obésité gynoïde est définie par un tour de taille supérieur à 90 cm chez la femme, en dehors évidemment de la grossesse.

En France l’observatoire spécialisé (à quoi sert-il vraiment !?), ”surpoids et obésité” affirmait déjà il y a 10 ans, que 46,5% de la population française étaient en surpoids avec un indice de masse corporelle, entre 25 et 29,9 et/ou obèses avec un indice supérieur à 30. Cela signifiait une augmentation de près de 6% par an depuis 12 ans.

Ainsi surpoids et obésité sont devenus un enjeu de santé publique en termes de maladies, de souffrances et de coût.
La masse grasse de notre organisme c’est en moyenne à 15 à 25% du poids total de votre corps. Plus près de 15% si vous êtes un homme, autour de 25% si vous êtes une femme, du fait d’une masse grasse constitutionnelle plus importante comparée aux muscles et au système osseux moins importants chez la femme que chez l’homme..

Votre tissu adipeux est vital, mais distinguons le ”brun” du ”blanc”

Connaître sa constitution en gras, les cellules qui forment le tissu gras, les adipocytes, sa formation et sa répartition est indispensable pour prévenir le surpoids et les pathologies de ce que l’on appelle l’”adipose”.

Le gras ”brun”, le plus irrigué par la circulation sanguine, a surtout un rôle énergétique. C’est une source de chaleur, très importante chez les mammifères hibernants, tel la marmotte..

Chez le fœtus et le nouveau-né humain, elle se répartit dans la région du dos entre les omoplates, et aussi autour des gros vaisseaux sous les bras (les aisselles), autour du cou, des reins et du cœur. Chez l’adulte, sa persistance est réelle, corrélée à la masse adipeuse, à l’âge, à la température extérieure. .

La centrale énergétique de ces adipocytes, cellules, ”brunes” ce sont les mitochondries. Elles fabriquent une hormone la Thermogénine qui libère dans le sang l’énergie pour oxyder les acides gras contenus dans les cellules sous forme de nombreuses gouttelettes de lipides.

Ces lipides oxydés donnent aux cellules une couleur brune. Ainsi l’organisme reçoit facilement de la chaleur, thermogénèse sans frisson. Ces cellules sont en effet très sensibles au froid, et donc produisent de la chaleur, c’est la thermogénèse induite par le froid.. Ils permettent de maintenir la température corporelle à 37°C.

A l’inverse, trop de chaleur risque de transformer les adipocytes bruns en adipocytes blancs. Attention donc aux appartements trop chauffés qui ne peuvent que maintenir la masse grasse. L’hiver a du bon, pas seulement pour la nature ! Se couvrir de manière excessive n’est pas une bonne idée de santé.

N’oubliez pas que le froid vous veut du bien, pas pour rester immobile évidemment, mais pour s’agiter physiquement, c’est le meilleur réchauffement.

Cependant en termes de calories, chez l’humain cette régulation est de qualité moyenne quand la réserve en tissu adipeux est excessive.

Retenons déjà qu’un gramme de gras apporte 9 calories tandis qu’un gramme de sucre en apporte 4 et un gramme d’alcool 7.

Le gras ”blanc”, est isolant thermique et protecteur mécanique, situé essentiellement sous la peau. Il participe à la modélisation du corps.

Il est mauvais quand il se développe en excès, de manière parfois outrancière, source d’obésité. C’est donc le tissu adipeux ”blanc” qui est en excès. Il est la plus importante réserve énergétique de notre corps. Il héberge des activités immunologiques positives, mais est aussi source, en excès, de phénomènes inflammatoires. C’est surtout la graisse dite viscérale, située dans le ventre, dans le foie et autour des anses intestinales, des reins, de la prostate, dans les muscles, dans les glandes mammaires et dans les vaisseaux qui auront tendance à s’obstruer. Elle ne dépasse pas normalement 20% du total de la masse grasse. Au delà de ce 20% cette graisse dite ”viscérale” devient toxique. Elle favorise l’inflammation, c’est elle qui nous rend malade.

Cette masse grasse blanche peut atteindre 50% du total du gras chez les personnes en état d’obésité.
Vous allez voir et comprendre que l’obésité abdominale est l’une des premières causes de l’insulinorésistance, donc du diabète.

Le tissu adipeux blanc est très sensible aux hormones, il est donc ”hormono-dépendant”

Le gras en excès se construit grâce à l’Insuline en excès produite par les apports excessifs en produits sucrés 

L’insuline est fabriquée par le pancréas quand il est stimulé par l’apport de sucres.
L’insuline est destinée à faire baisser le taux du sucre dans le sang en faisant entrer le glucose dans toutes les cellules qui ont besoin d’énergie : cérébrales, musculaires, hépatiques. Trop stimuler son pancréas, revient à le fatiguer et à ce qu’il entre en Insulino-résistance. C’est la première cause du diabète de type II.

La ”lipogénèse” est donc stimulée par l’insuline, hormone très dépendante des apports alimentaires en sucre.

La formation du tissu gras part donc surtout des adipocytes blancs qui possèdent en leur centre une importante cavité nommée ”vacuole” qui peut se remplir de gouttelettes lipidiques.
La taille des adipocytes peut grandement varier, jusqu’à 20 fois. Ils stockent les gouttelettes lipidiques sous forme d’acides gras libres (AGL). Lorsque ceux-ci se lient entre eux, ils forment les TriGlycérides (TG) chacun réunissent 3 acides gras.

On trouve ces adipocytes au sein du tissu conjonctif (sous la peau, dans ou autour des muscles, des tendons..) lui donnant une certaine souplesse et dans la moelle osseuse au milieu des cellules qui fabriquent les cellules du sang (2). Elles peuvent aussi être groupées pour constituer le tissu adipeux blanc à l’importe quel endroit du corps.
Ce tissu adipeux blanc est surtout présent superficiellement, donc bien visible, sous la peau diffus, chez l’homme prédominant sur la nuque, les épaules et la peau du ventre, chez la femme  sur la poitrine, les hanches, les cuisses et les fesses.
Il est également présent dans les régions profondes du corps, autour des vaisseaux de l’intestin, dans la graisse abdominale, au niveau du tablier graisseux (nommé épiploon(3)) qui a normalement un rôle immunologique de protection dans toute la cavité abdominale.
Ainsi l’”épiploon” se porte sur les zones infectées pour les protéger, il joue alors le rôle du gendarme dans le ventre, dans les appendicites, les inflammations-infections de la vésicule biliaire (cholécystite) ou le colon (sigmoïdite). Mais quand il y a des cellules cancéreuses dans le ventre, il joue le rôle inverse, implantant des cellules cancéreuses dans toute la cavité abdominale, c’est ce qu’on appelle la carcinose péritonéale ou le cancer du péritoine.
Le gras se localise aussi dans les zones autour et en arrière des reins. Ces réserves énergétiques fondent prioritairement lors du jeûne.
Il est également présent dans les zones de soutien, peu sensible au jeûne, où il protège : les orbites, les paumes et la face palmaire des doigts, la plante des pieds et la face plantaire des orteils.
Les cellules adipocytaires se remplissent du gras (non utilisé ou brûlé par ailleurs) et plus encore des sucres d’origine alimentaire qui se transforment en gras.

Pour bien le comprendre cette explication simpliste est utile : « un gramme de sucre représente 4 calories et 2 grammes 8 calories. Avec 1 calorie de plus, les 2 grammes de sucres se transforment en 1 gramme de gras qui représente 9 calories. » Le même mécanisme fonctionne chez l’oie, le canard ou l’humain.. et fatigue autant l’animal que nous les humains.

Retenons que le mécanisme d’entrée du glucose dans les cellules adipeuses est le même pour pénétrer dans les cellules musculaires des membres et celles du cœur, les cardiomyocytes.

En cas d’excès de tissu adipeux, il existe une compétition métabolique entre l’utilisation des acides gras et celle du glucose.

La concentration en acides gras augmente tandis que l’utilisation musculaire du glucose stimulée par trop d’insuline diminue, de même que la synthèse musculaire du glycogène qui est capable de stocker les sucres pour les mettre en réserve.

Le glycogène c’est le stockage humain et animal des sucres, comme l’est l’amidon pour les végétaux. Ce sont des polysaccharides. L’humain stocke en général du glycogène dans le foie et les muscles pour une semaine à 10 jours. Evidemment un bon stock est utile pour faire un marathon !

Comprenez bien : l’excès de gras dans le corps va nuire d’abord à vos muscles, – qu’il faudra pourtant réactiver -, avant de nuire à votre santé générale.

Les deux principaux sites de lipogenèse (fabrication du gras) sont d’abord le foie (pour faire du foie gras qui vous fatigue autant que les oies gavées avec le maltose issu du maïs), puis le tissu adipeux. Evidemment au delà, le gras peut infiltrer tous les tissus de l’organisme quand il est en excès.

On comprend que le tissu adipeux blanc renferme la quasi-totalité des triglycérides stockés dans l’organisme, il est ainsi une des plus importantes réserves énergétiques de l’organisme. Nous verrons comment la mobiliser et surtout ne pas la renforcer.
Cette réserve énergétique est utilisée quand les réserves de glucides sont épuisées lors du jeûne, lors d’efforts physiques prolongés ou quand nous luttons contre le froid par une activité physique de qualité… Mais elles sont inutilisables en cas de diabète grave qui se traduit pas une insulino-résistance. Cela veut-il dire qu’ainsi le diabète empêche de maigrir ?

La question que l’on peut déjà se poser est la suivante : cette insulinorésistance est-elle définitive ? Trop de jeunes médecins pensent que c’est définitif parce qu’ils sont formés dans ce sens. N’hésitez pas à leur faire lire cette lettre.

 Le gras peut fondre sous l’influence des hormones, Adrénaline et Noradrénaline.

Elles sont fabriquées au centre de chaque glande surrénale, les médullosurrénales, stimulées lors des efforts intenses que les montagnards connaissent bien quand il s’agit de ne pas se tromper de voie ou de prise solide de main ou de pied dans une cascade de glace ou sur une paroi verticale.

Ces mêmes hormones fonctionnent aussi comme neurotransmetteurs à la jonction des fibres nerveuses avec les muscles quand le système végétatif sympathique est stimulé, par exemple par le froid ou le stress.

 Le gras fabrique une hormone la Leptine, qui informe le cerveau que l’alimentation est suffisante.

Cette hormone communique donc avec le cerveau et l’informe de la satiété. Elle régule l’appétit en fonction de la masse de tissu adipeux, par un rétro-contrôle à la base du cerveau, au niveau de l’hypothalamus. Ainsi la Leptine coupe la faim, inhibant la voie qui ouvre l’appétit. La mastication efficace la déclenche aussi en partie.
Nous verrons dans la lettre 2, le rôle d’une autre hormone inverse de la Leptine, la Ghréline produite dans l’estomac lorsqu’il n’est plus distendu qui déclenche une sensation de faim qui provoque une prise alimentaire.

 Le gras en excès forme des hormones cancérigènes, pour la prostate autant que pour les seins.

Les adipocytes en excès fabriquent des facteurs angiogéniques qui favorisent à la fois leur propre vascularisation et la formation de nouveaux vaisseaux. Ils fabriquent aussi des prostaglandines qui en excès sont des molécules de l’inflammation qui préparent le cancer..

Les adipocytes fabriquent en plus des œstrogènes chez les femmes (qui augmentent nettement les risques de cancer du sein ou de récidives), des métabolites de la testostérone chez les hommes (qui augmentent les risques de cancer de la prostate et des récidives), de l’angiotensinogène qui fait monter la tension artérielle, des protéines de l’inflammation qui peuvent agir selon les susceptibilités génétiques à tel ou tel endroit du corps.

Le rôle immunologique du tissu gras, du positif vers le négatif

Les cellules du tissu adipeux, les adipocytes chez l’individu normal, sont armées pour développer des activités immunologiques, comme les globules blancs dits ”macrophages” (4).

On comprend par exemple que les adipocytes puissent coloniser un hématome (qui n’est autre qu’une collection sanguine) et remplacer les globules rouges phagocytés, en constituant un lipome (une masse de gras) plus ou moins volumineux. De même, quand le tissu adipeux est volumineux, les macrophages peuvent l’infiltrer comme pour le phagocyter, mais ils ne peuvent y parvenir tellement il est énorme..

Ainsi en excès, le tissu adipeux développe une autre fonction, potentiellement néfaste, immunotoxique.

Il fabrique les adipokines et une cytokine (5) (l’Il-6 ou Interleukine 6), surtout dans les états d’obésité. Ces cytokines peuvent agir localement ou à distance, infiltrant le tissu adipeux. Quand ces cytokines sont en surnombre, elles sont responsables d’inflammation et de complications cardiovasculaires ou de résistance à l’insuline à l’origine du diabète de type 2.
Les relations entre excès de tissu adipeux et inflammation sont établies : la CRP (6), protéine de l’inflammation produite par le foie et par le tissu adipeux, grâce à l’Interleukine 6, augmente avec l’Indice de Masse Corporelle (IMC) et les risques cardiovasculaires. Les risques de diabète sont multipliés au moins par deux dans les 3 à 4 ans qui suivent.

La lipolyse (7) ou fonte du tissu graisseux

Le tissu sous-cutané situé dans l’hypoderme en deux couches : la plus active est profonde, l’autre est superficielle. Ce tissu gras sous-cutané est moins sensible aux pertes de poids que le tissu adipeux viscéral.
La fonte du tissu gras ou lipolyse s’opère normalement immédiatement en cas de besoin énergétique : les TG sont alors hydrolysés (chimiquement décomposés par fixation d’eau), ce qui libère des AG libres dans la circulation et ainsi 1 gramme de gras libère 9 calories si on sait le brûler, sinon les acides gras reviennent à leur origine, dans le gras.

Les conséquences de l’obésité : d’innombrables maladies

L’obésité abdominale est donc associée à un risque accru de diabète, de foie gras (nous en reparlerons), à l’hypertension artérielle, à des atteintes infectieuses ou inflammatoires multiples et à des maladies cardio-vasculaires ou à des accidents vasculaires cérébraux..
Quand l’obésité est précoce, elle augmente les risques de puberté précoce, inversement une activité physique intense retarde la puberté.
Le diabète de type 2 : 90% sont presque toujours associés а une obésité ou а un surpoids. Pandémie mondiale : en l’an 2000, 366 millions de personnes soit 5,5% de la population mondiale. En 2010 on est passé à 7%.
Le syndrome métabolique : un diagnostic pour les médecins<
Ce syndrome est affirmé quand au moins 3 éléments sont observés chez un patient :

  • un surpoids net
  • une pression artérielle élevée,
  • une glycémie au dessus de 1g à jeun (en route vers le diabète),
  • un taux faible de bon cholestérol  le HDL et élevé du mauvais le LDL,
  • un taux élevé de Triglycérides dans le sang.

Après un repas fort calorique réunissant sucres, gras et alcool, l’énergie en trop est stockée sous forme de triglycérides (TG) – c’est la lipogenèse – et l’adipocyte, cellule graisseuse par excellence, est capable d’en stocker de grandes quantités. On retrouve donc dans le sang des concentrations circulantes élevées des acides gras et des triglycérides, c’est la triglycéridémie.

Très prochainement dans la lettre N°2 sur l’Obésité vous identifierez mieux les éléments obésogènes de votre alimentation et de votre environnement.

N’hésitez pas à diffuser largement auprès de toutes celles et ceux qui n’arrivent pas à réduire leur surpoids en excès.

Belle semaine à tous

Pr Henri Joyeux

(1) On en vu les conséquences dramatiques avec le MEDIATOR un médicament coupe-faim pour les diabétiques en surpoids des laboratoires SERVIER, donc «anorexigène», proche des amphétamines, substances toxiques pour le cœur, commercialisé en France pendant 33 ans avec le feu vert des autorités politiques nationales de santé, manipulées par des experts grassement arrosés.
(2) Les chirurgiens, surtout les orthopédistes, connaissent bien les risques d’”embolie graisseuse” dans les jours post-opératoires des actes qui manipulent l’os et son contenu la moelle osseuse. L’embol graisseux qui passe dans le sang et risque d’aller dangereusement au coeur est un mélange de caillots et de graisse blanche.
(3) Du grec « flotter », car l’épiploon flotte au-devant des anses intestinales qu’il recouvre.
(4) Macrophages = globules blancs sentinelles chargés de la première défense contre les infections.
(5) Les cytokines sont des glycoprotéines, comparables aux hormones. On en compte une centaine et classées par classes suivant leurs structures. Parmi elles on trouve le TNF-α, les interleukines, les chimiokines et les interférons.
(6) Protéin réactive de type C, fabriquée par le foie.
(7) Lipolyse : du Grec : lipo = graisse et du verbe luô  = délier, détacher..

La Lettre du Professeur Joyeux est un service d’information santé indépendant et gratuit, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles.

Les informations de cette lettre d’information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

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